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									Stuart Highway : 
									la route des explorateurs | cliquer sur la « vignette 
												photo » pour accéder à l'album 
												photos correspondant. Bonne 
												visite. |  |  |  
									|  |  
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									 |  | 
												Bizarrement, l’Australie 
												n’a jamais fait partie de mes 
												destinations de prédilection 
												mais j’avais une envie : 
												traverser ce « pays-continent » 
												du sud au nord en suivant la 
												célèbre Stuart Highway, la route 
												des explorateurs,  à bord d’un 
												camper van. 
												Un voyage passionnant  à travers 
												le cœur de l'Australie, sur plus 
												de 6000 km, qui s'éloigne 
												souvent du tracé rectiligne de 
												la Stuart Highway - seulement 
												3245 km ! - afin de mieux 
												découvrir des superbes paysages, 
												une faune et une flore unique au 
												monde.  
												La Stuart Highway a été 
												nommé d'après l'explorateur 
												John McDouall Stuart qui fut 
												le premier Européen à traverser 
												l'Australie du sud au nord.  
												Si le tracé actuel ne suit pas 
												l'itinéraire initial que Stuart 
												a emprunté dans les années 1850 
												et 1860, surtout dans sa partie 
												méridionale, la Stuart Highway 
												commence en réalité à Port 
												Augusta, 305 km au nord 
												d'Adélaïde, le voyageur a 
												différents choix de route pour 
												rejoindre ce point de départ. |  
												| 
												Cela n’en demeure pas moins un 
												voyage passionnant  à travers le 
												cœur de l'Australie. 
												
												La « Route des Explorateurs » 
												nous  emmène dans les terres 
												agricoles du sud, à travers le 
												désert rouge du centre, pour 
												finir vers le nord tropical et 
												ses magnifiques zones humides. 
												C'est un long voyage en voiture 
												à travers les différentes zones 
												climatiques de l'Australie, un 
												voyage de contrastes et de 
												beautés naturelles.  
												Avant de rejoindre la Stuart 
												Highway, j’ai décidé de faire un détour 
												par les beaux paysages des 
												Flinders Ranges. 
									Bienvenue au pays des Kangourous ! |  |  |  
									|  |  
									| 
									Flinders Range National Park |  
									|  | 
										
											
												| Après mon périple sur 
									Kangaroo Island, je reprends le ferry à 
									l'aube en direction du continent, 
									malheureusement, quand le jour se lève... la 
									pluie tombe! Et je traverse Adélaïde sous 
									des trombes d'eau.  |  
												|  |  | 
												Après une bonne journée de 
												route, je m'arrête aux portes du 
												parc dans la charmante petite 
												citée de Hawker, lieu historique 
												du Old Ghan Rail Trail. Un 
												restaurant porte d'ailleur son 
												nom. Malgré le vent, le réveil  
												est somptueux et flamboyant sur 
												l'Outback australien. 
												Même si ce n'est pas le vrai 
												Outback australien, la région du 
												Nord Mid South Australia est une 
												belle région rurale faite de 
												pittoresques villages de 
												campagne et de sites 
												historiques.  |  
												| 
									Parmi les innombrables sentiers de 
									randonnée,  la vedette des balades mène à la 
									plate-forme de Wangarra qui offre une 
									vue panoramique sur l’amphithéâtre naturel 
									formé par Wilpena Pound. 
									 
									Malheureusement la météo capricieuse aura raison de ma patience 
									et je rejoindrai la Stuart Highway un peu 
									plus tôt que prévu ! |  |  |  
									|  |  |  |  
									| 
									Stuart Highway |  
									|  | 
										
											
												|  |  | 
												Nous sommes maintenant en 
												direction du nord sur la 
												mythique Stuart Highway ! 
												La « Route des Explorateurs » 
												nous  emmène dans les terres 
												agricoles du sud, à travers les 
												déserts du centre, puis vers le 
												nord tropical et ses magnifiques 
												zones humides.  
												C'est un long voyage en voiture 
												à travers les différentes zones 
												climatiques de l'Australie, un 
												voyage de contrastes et de 
												beautés naturelles.  
												En quittant Port Augusta, il ne 
												faut pas longtemps avant que le 
												paysage devienne plat avec des 
												lacs salés chatoyantes à 
												l'horizon, ou parfois, à 
												proximité de la route.  |  
												| Je délaisse à l’ouest un plateau montagneux 
									dans la brume matinale qui sera la seule 
									aspérité au panorama avant Coober Peddy puis 
									c'est le point de vue du lac Hart après 
									Pimba, la première « roadhouse », un lac de 
									sel étincelant... |  |  |  
									|  |  |  |  
									| 
									Coober Pedy |  
									|  | 
										
											
												| 
									
									 |  | 
									Coober Pedy est juste une petite cité 
									poussiéreuse, pas très belle, qui émerge au 
									milieu d’un paysage aride et lunaire. 
									Cependant, on est fasciné par cette ville 
									minière, autoproclamée « la capitale 
									mondiale  de l’opale », unique dans l'Outback 
									australien du Sud.  
									Sur près de 5000 km², des milliers de puits 
									de mine trouent la plaine autour de la 
									ville. 
									À l’entrée de la ville, un « blower », 
									un système d’extraction des gravats installé 
									sur un camion, dont le principe inventé à 
									Coober Pedy en a fait le symbole de la 
									ville. |  
												| 
													Coober Pedy est un nom 
													autochtone qui signifie 
													«hommes blancs dans un 
													trou ». Le nom décrit 
													parfaitement l’endroit où 
													80% des habitants vivent 
													sous terre - dans des 
													habitations troglodytes : 
													les  dugouts - pour échapper 
													à la chaleur en été et aux 
													nuits glaciales en hiver, où 
													il n'est pas rare que des 
													filons d'opale irisés y 
													fassent office de papier 
													peint. 
													Encerclant la ville, les 
													mines d’opales témoignent 
													d’une richesse hasardeuse. 
													Depuis la découverte en 1915 
													par un adolescent de 14 ans 
													de la première opale, les 
													aventuriers du monde entier 
													sont venus chercher fortune 
													dans les mines d'opale, 
													faisant de la ville un lieu 
													multiculturel d'environ 45 
													nationalités différentes. |  
									  |  |  
									|  |  |  |  
									|  | 
										
											
												| 
									
									Une ancienne mine désaffectée datant du 
									début du XXè, l’Old Timers 
									Mine, a été reconverti en un passionnant 
									musée qu’il est possible de visiter seul en 
									suivant un parcours fléché équipé d’un 
									dépliant regroupant une mine (!!!) 
									d’informations. 
									Un impressionnant labyrinthe de galeries 
									minières et de grottes d’habitation 
									historiques. |  | 
									
									 |  
									  |  |  
									|  |  |  |  
									|  | 
										
											
												| 
									
									 |  | 
									Autres curiosités, les églises de Coober 
									Pedy sont à l’image de la ville : cachées 
									sous terre pour se protéger de la chaleur 
									infernale du désert. 
									
									Creusée dans le grès, la chapelle 
									orthodoxe troglodyte serbe est sans 
									aucun doute le plus impressionnante des cinq 
									églises souterraines de la ville. |  
									  |  |  
									|  |  |  |  
									|  | 
										
											
												| 
													
													
													À découvrir également, 
													Tom’s Working Opal Mine, 
													une mine d'opale en 
													activité, qui s’est surtout 
													reconverti dans l’extraction 
													de touristes ! 
													Malgré sa notoriété et son 
													côté dépaysant, un sentiment 
													de tristesse et de vie qui 
													s’assèche se dégage 
													furtivement de la ville. 
													Une 
													sensation qui trouve sa 
													réalité : il n’y a pas 
													grand-chose à faire à Coober 
													Pedy et une journée est 
													largement suffisant pour en 
													faire le tour. 
													Bienvenue dans l'Outback, 
													le vrai ! |  | 
									
									 |  
												| 
												
												Petits conseils entre amis : 
												dans l’Outback les mouches sont 
												un fléau qu’il ne faut pas 
												négliger...! à peine sorti du 
												véhicule vous êtes assaillis par 
												une nuée de ces « charmantes 
												bestioles », elles sont partout 
												et très envahissantes, alors au 
												risque d'être ridicule, munissez 
												vous d'un filet fixé sur votre 
												chapeau qui vous protégera le 
												visage et n'oubliez pas... le 
												ridicule ne tue pas ! 
												 |  
									  |  |  
									|  |  |  |  
									| 
									Stuart Highway |  
									|  |  |  | 
									En montant toujours plus au nord, nous 
									remarquons un changement de couleur dans le 
									paysage. Yesss, nous approchons du 
									magnifique centre rouge! 
									Marla est une petite ville avec une 
									énorme « roadhouse », Marla Travellers 
									Rest. C’est généralement un endroit très 
									fréquenté, surtout avec par les « truckies », 
									les conducteurs de « road train »... Un bon 
									endroit pour cotoyer ces célèbres monstres 
									de la route.  
									C’est le moment de passer la frontière, où 
									il n’y a pas grand-chose à voir à 
									l'exception d'un petit panneau : « Welcome 
									to the Northern Territory ». Bizarrement, 
									dans l’autre sens le panneau est beaucoup 
									plus important. |  |  
									|  | 
									Quelques kilomètres plus loin, Kulgera 
									possède le pub le plus central de 
									l’Australie... une bonne (!!!) raison de 
									s'arrêter pour boire un verre ! 
									Les roches colorées, les arbres et les 
									fleurs donnent de jolies cartes postales… on 
									est proche du but ! 
									Erldunda est un endroit idéal pour 
									passer la nuit car situé à l'angle de la 
									Stuart Highway et de Lasseter Highway qui 
									conduit tout droit à Uluru et Kata Tjuta 
									National Park. 
									J’ai gardé un excellent souvenir du camping 
									ombragé, de mes voisins australiens 
									intarissables sur leur périple dans le bush 
									et da la soirée qui s’en suivie à la Tavern, 
									le tout baigné de souvenirs fantasmagoriques 
									d’un endroit entouré de magnifiques paysages 
									désertiques. |  |  
									|  |  |  |  
									| 
									Lasseter Highway |  
									|  |  |  | 
									Maintenant, nous voilà sur la Lasseter 
									Highway, nommé d'après le chercheur d'or 
									Lewis Harold Bell Lasseter, qui nous emmène 
									à l'ouest d'Erldunda au parc national d'Uluru 
									/ Kata Tjuta. 
									Alors que le paysage dans les régions du sud 
									de la Stuart Highway est un peu ennuyeux, 
									nous remarquons un changement de paysage et 
									de végétation. Il ya des petite dunes de 
									sable, des buissons de spinifex, des chênes 
									du désert, et la terre est vraiment rouge. 
									Le Mont Conner est un plateau en fer 
									à cheval qui fait partie du même ensemble 
									rocheux qu'Uluru et Kata Tjuta. Il paraît 
									que de loin, on le confond souvent avec 
									Uluru ! |  |  
									|  | 
									Changement de couleur dans le paysage, « roadhouse » 
									abandonnée, bande blanche laissée par un lac 
									de sel asséché, dernier vestige d’un océan 
									intérieur qui se trouvait là il y a bien 
									longtemps. 
									Nous approchons du but… le magnifique centre 
									rouge! 
									Les taches blanches sont des lacs de sel 
									asséchés, derniers vestiges d’un océan 
									intérieur qui se trouvait là il y a bien 
									longtemps. |  |  
									|  |  |  |  
									| 
									Uluru / Kata-Tjura 
									National Park |  
									|  | 
										
											
												| 
												Yulara est la station 
												(très) touristique à l'extérieur 
												d'Uluru / Kata Tjuta National 
												Park car on ne peut pas 
												séjourner à l’intérieur du parc. 
												De Yulara il y a environ 18 km 
												jusqu’à Uluru et environ 50 km 
												pour rejoindre Kata Tjuta. 
												Le village de Yulara possède des 
												hôtels, beaucoup d’hôtels, un 
												centre commercial, des hôtels, 
												des magasins de souvenirs, des 
												hôtels, un centre d’informations 
												qui ressemble à un magasin de 
												souvenir,  des hôtels, un 
												(immense) terrain de camping où 
												les emplacements sont facturés 
												au prix d’un motel, un 
												restoroute, des stations 
												services … bref tout pour le 
												plaisir des touristes ! Les 
												voyageurs ont le droit de lui 
												préférer Curtain Springs ! |  
												| 
									
									 |  | 
									Posée en plein cœur de l'Australie, là où 
									le silence est assourdissant, la terre rouge 
									à l'infini et le ciel intensément bleu, 
									Uluru - Ayers Rock pour les 
									occidentaux - la célèbre formation de 
									grès rouge mondialement connue. 
									En 1985, le gouvernement australien restitua 
									ces terres aux Anangu, les aborigènes 
									vivant dans la région et propriétaires 
									traditionnels, et depuis 1987, ce lieu est 
									inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco. |  
												| 
									Le spectacle le plus couru est le coucher du 
									soleil, à ce moment là Uluru offre des 
									dégradés de rouge et d'oranger à couper le 
									souffle, avant de virer au gris au moment du 
									crépuscule. 
												Le lever du soleil est aussi un 
												spectacle intéressant bien que 
												moins extraordinaire. Dans les 
												deux cas ne compter pas être 
												seul au monde ! |  
									  |  |  
									|  |  |  |  
									|  | 
										
											
												| 
													
													Le Base walk, une 
													balade d’environ 10 km qui 
													se fait en moins de 5 
													heures, fait le tour du 
													rocher et permet de 
													découvrir la flore et la 
													faune adaptées aux 
													conditions climatiques 
													extrême du désert. Cette 
													marche permet également de 
													découvrir les sites sacrés 
													où se déroulent des rites 
													aborigènes, de nombreuses 
													grottes, des fontaines 
													alimentées par l'eau de 
													pluie qui servent de réserve 
													d'eau naturelle pour les 
													hommes et les animaux du 
													bush.  
													Le Mala walk, environ 
													2 km, nous emmène sur les 
													lieux de cérémonies des 
													Anangu.  
													Le Mutijulu walk, 
													environ 1 km,  où nous 
													découvrons un trou d'eau 
													permanent alimenté par les 
													eaux de pluie.  |  | 
									
									 |  
												| 
												L’ascension d’Uluru, bien que 
												déconseillée par les Anangu pour 
												des raisons de croyances, est 
												faisable, mais plutôt costaude, 
												malgré une chaîne installée pour 
												faciliter la progression, une 
												bonne condition physique est 
												recommandée car la roche est par 
												endroit très pentue.
												 |  
									  |  |  
									|  |  |  |  
									|  | 
										
											
												| 
									
									 |  | 
									A environ 30 km d'Uluru, Kata Tjuta -
									Monts Olgas pour les occidentaux - 
									qui veut dire « nombreuses têtes » en 
									aborigène, est un ensemble de 36 dômes de 
									granit rouge dont le plus haut culmine à 546 
									m. 
									Ici aussi, les levers et couchers de soleil 
									sont étonnants et les spectateurs moins 
									nombreux ! 
									Deux balades permettent de découvrir le 
									site :  la Vallée des vents - valley of the winds - 
									qui traverse sur 7 km les défilés que 
									forment les différents dômes, pas trop dure 
									et spectaculaire. |  
												| 
												La Walpa Gorge constitue un 
												refuge naturel de plantes et 
												d'animaux du désert, sympa en 
												fin d’après midi en attendant 
												d’aller se positionner pour le 
												coucher du soleil. |  
									  |  |  
									|  |  |  |  
									| 
									Kings Canyon National Park |  
									|  | 
										
											
												|  |  | 
												Toujours à l'écart de la Stuart 
												Highway et à 300 km d'Uluru par 
												une belle route goudronnée se 
												trouve
												Kings Canyon, situé dans 
												le parc national de Warrtaka 
												et toujours  dans le Territoire 
												du Nord. 
												Les parois du canyon qui 
												surplombent la rivière Kings 
												Creek, ont plus de 100 m de 
												hauteur. Une partie des gorges 
												est un lieu sacré pour les 
												aborigènes et il est fortement 
												déconseillé de circuler en 
												dehors des chemins prévus. |  
												| En pleine journée, les 
												profondeurs du canyon offrent un 
												jardin luxuriant, grouillant de 
												vie, où serpente paisiblement, à 
												l’ombre, la rivière. |  |  |  
									|  |  |  |  
									|  | 
										
											
												| 
													
													
													Comme une véritable oasis en 
													plein cœur du désert où l'on 
													retrouve plusieurs espèces 
													endémiques d'Australie. 
													Le Gommier de Camaldoli 
													ou Gommier des rivières 
													- Eucalyptus camaldulensis - 
													est un arbre du genre 
													Eucalyptus, originaire 
													d'Australie où il est 
													largement répandu au bord 
													des rivières de l'intérieur 
													du pays. 
													L'Acanthize à croupion 
													jaune  - Acanthiza 
													chrysorrhoa - est une espèce 
													de passereaux endémique 
													d'Australie. |  | 
									
									 |  
									  |  |  
									|  |  |  |  
									|  | 
										
											
												| 
									
									 |  | 
									Le lendemain matin, en repartant du 
									headquarters de Kings 
									Canyon, (qui regroupe le centre 
									d'informations, un excellent camping, une 
									station service et deux restos hors de 
									prix), ma route croise un petit troupeau de 
									brumbies. 
									Le fameux brumby (pluriel : brumbies) 
									- Equus caballus - est un cheval sauvage, 
									descendant des chevaux Waler, élevés lorsque 
									l'Australie était une colonie britannique 
									pour servir dans l'armée britannique en 
									Inde, puis utilisés par l'armée australienne 
									lors de la première guerre mondiale. |  
									  |  |  
									|  |  |  |  
									|  | 
										
											
												| 
													
													Un peu plus loin, alors que 
													je m'arrête pour 
													photographier des 
													Allocasuarinas, un genre 
													d'arbres à fleur, parfois 
													appelés filaos ou 
													chênes-femelles, endémiques 
													d’Australie, c'est un 
													dingo qui apparaît au 
													milieu des arbres. 
													Le Canis lupus dingo est un 
													chien sauvage d'Australie, 
													provenant probablement d'une 
													population de chiens 
													retournés à l'état sauvage 
													et ayant ainsi formé une 
													sous-espèce, plutôt qu'une 
													espèce distincte. 
													Il restera dans les parages 
													un bon moment.  |  | 
									
									 |  
									  |  |  
									|  |  |  |  
									|  | 
										
											
												|  |  |   
									Puis ce sont des très beaux et très bruyants 
									cacatoès qui tentent de lui ravire la 
									vedette. 
									Le Cacatoès de Leadbeater - 
									Lophochroa leadbeateri - est une espèce 
									endémique d’Australie qui vivent en couples 
									ou en petits groupes. 
									Ce sont des oiseaux agréables, ayant un 
									caractère sympathique, et qui sont très 
									joueurs. |  |  |  
									|  |   |  |  
									| 
									Alice Springs |  
									|  | 
										
											
												|  |  | 
												Alice Springs est l'une 
												des villes les plus célèbres de 
												l'Outback australien. 
												Aussi bien sur le plan spirituel 
												que géographique, Alice Springs 
												est en plein cœur du Centre 
												rouge, encerclée par un désert 
												de sable rouge qui s'étend sur 
												des centaines de kilomètres  et 
												bordée par la chaîne des 
												MacDonnell Ranges, formée 
												pendant le Temps du Rêve par des 
												chenilles géantes, selon la 
												légende du peuple autochtone 
												Arrernte. 
												Depuis Anzac Hill, une 
												colline où se dresse un monument 
												aux morts, la vue sur Alice 
												Springs est grandiose et au 
												coucher du soleil les MacDonnel 
												Ranges s’enflamment !  |  
												| Les fresques murales racontent l’histoire de 
									l’Outback australien, de la colonisation à 
									aujourd’hui et le plus vieux bâtiment du 
									centre d’Alice Springs, Old Stuart Town 
									Gaol, est une prison qui fonctionna de 
									1909 à 1938. |  |  |  
									|  |  |  |  
									|  | 
										
											
												| 
													
													Malgré la multiplication des 
													moyens de communication 
													moderne, le centre reste 
													aujourd’hui encore un 
													territoire rude où la nature 
													dicte sa loi aux hommes. 
													Isolement, distances 
													démesurées et climat 
													extrême… Ici, on se sent 
													bien loin, autant 
													géographiquement que 
													culturellement, de 
													l’effervescence des 
													mégalopoles du sud. 
													Il ne faut pas oublier que 
													dans le Territoire du Nord, 
													même les services les plus 
													indispensables, ceux que 
													nous avons l’habitude de 
													prendre pour acquis en 
													ville, se transforment en 
													casse-tête face à 
													l’immensité du territoire et 
													la dispersion de la 
													population. |  | 
									
									 |  
												| Pour mieux comprendre 
												l’isolation contemporaine 
												d’Alice Springs, rien ne vaut 
												une visite aux installations de 
												la « School of the Air », 
												l’école des ondes et la plus 
												vaste salle de classe du monde : 
												1,3 million de km², la 
												superficie du Territoire du 
												Nord ! Et pour scolariser les 
												enfants de ces hommes et ces 
												femmes qui habitent les 
												dernières frontières, pas 
												d’autre solution que de donner 
												les cours par radio ! |  
									  |  |  
									|  |  |  |  
									|  | 
										
											
												| 
									
									 |  | 
									Et du musée « Royal Flying Doctor », 
									qui présente l’histoire de la base 
									opérationnelle des « médecins volants » où 
									docteurs et infirmiers se déplacent en avion 
									pour répondre aux urgences médicales des 
									quatre coins du territoire. 
									Ils constituent une bouée de secours 
									essentielle aux éleveurs locaux qui vivent 
									sur des propriétés aussi gigantesques 
									qu’inaccessibles, et aux aborigènes qui 
									résident encore dans de petites communautés 
									isolées.  |  
									  |  |  
									|  |  |  |  
									|  | 
										
											
												| 
													
													
													Sur le plan historique, la 
													grande saga des transports à 
													travers le continent se 
													découvre par l’intermédiaire 
													d’une visite au « National 
													Road Transport ». 
													
													Ce musée
													évoque les grandes heures 
													des transports routiers avec 
													une belle une collection de 
													véhicules et d’un « hall of fame » des chauffeurs de 
													« Road Train », et de l’ « Old 
													Ghan Train Museum » 
													consacré au train mythique 
													qui relia Alice Springs à 
													Adélaïde dès 1929 qui 
													satisfera les amateurs de 
													vieilles locomotives. |  | 
									
									 |  
									  |  |  
									|  |  |  |  
									|  | 
										
											
												| 
									
									 |  | 
									Les monts MacDonnell - MacDonnell Ranges 
									- forment une chaîne de montagnes longue de 
									650 kilomètres et vieille de 800 millions 
									d'années, au centre de l'Australie dans le 
									territoire du Nord, orientée est-ouest.  
									Ils sont coupés en deux par la ville d'Alice 
									Springs et la Stuart Highway et  se séparent 
									ainsi pour former deux parcs nationaux, 
									baptisés West MacDonnell et East MacDonnell.  |  
									  |  |  
									|  |  |  |  
									|  | 
										
											
												| 
													
													L’une des attractions les 
													plus prisées du coin, le 
													Alice Springs Desert Park, 
													permet d’observer de près 
													nombre des oiseaux de 
													l’Australie centrale dont la 
													diversité exceptionnelle 
													serait impossible à 
													appréhender en pleine 
													nature, dans trois types 
													d’habitats : rivière du 
													désert, dune de sable et 
													bois.  
													À mon avis, outre les 
													habitats naturels des 
													animaux fidèlement recréés, 
													les deux point fort du parc 
													sont : l’exceptionnel 
													spectacle des rapaces et la 
													« noctural house » – maison 
													nocturne – qui abrite des 
													créatures aussi rares que 
													discrètes pratiquement 
													impossible à observer en 
													pleine nature ! |  | 
									
									 |  
									  |  |  
									|  |  |  |  
									|  | 
										
											
												|  |  |  |  
												| Noctural house |  | Cacatoès rosalbin |  | Effraie des clochers |  |  |  
									|  |  |  |  
									|  | 
										
											
												| 
									
									 |  | 
									Mais pour faire connaissance avec la faune 
									mythique et la splendeur véritable des lieux 
									et s’imprégner de l’atmosphère inoubliable 
									de l’Outback, il faudra aller dans la 
									nature, la vraie. 
									Symbole du continent australien, le 
									Kangourou roux - Macropus rufus - est le 
									plus grand de tous les kangourous et le plus 
									grand marsupial vivant. On le retrouve à 
									travers toute l’Australie, évitant seulement 
									les secteurs plus fertiles dans le sud, la 
									côte est et les forêts tropicales nordiques. |  
									  |  |  
									|  |  |  |  
									|  | 
										
											
												|  |  | Pas surprenant de 
									rencontrer un Milan noir - Milvus 
									migrans - puisque sa préférence va aux 
									vallées de montagnes et aux terrains 
									escarpés favorables à la nidification.Le Milan siffleur - Haliastur 
									sphenurus - est un rapace diurne, possédant 
									une large envergure d'ailes et une longue 
									queue à l'extrémité arrondie et non 
									fourchue. |  |  |  |  |  
									|  |  |  |  
									| 
									Stuart Highway |  
									|  | 
										
											
												|  |  | 
												De véritables institutions, les 
												« roadhouse » sont 
												l’équivalent de nos aires de 
												repos sur l’autoroute en plus 
												conviviale, accueillant et 
												chaleureux ! Comme l’Australie 
												possède de longue distance avec 
												peu de localités, des relais 
												routiers privés ont été placé à 
												des endroits stratégiques, afin 
												de pourvoir aux besoins de 
												premières utilité comme 
												l'essence, la nourriture, 
												l'hébergement, les services 
												d'urgence et des fournitures 
												générales. 
												Donc, on y trouve en général : 
												station service, épicerie, bar, 
												restaurant, camping, motel… et 
												bien sûr pause toilettes.  |  
												| 
									A part quelques unes, au Nord d’Alice 
									Springs, qui semblent hors d’âge voire 
									carrément abandonnées où tenues par des doux 
									illuminés comme on en rencontre dans l’Outback, 
									j’ai trouvé qu’elles manquaient un peu 
									d’âme, car toutes rachetées par des 
									compagnies pétrolières, dont je tairais le 
									nom afin de ne pas leur faire de pub, qui 
									affichent fièrement leurs couleurs où tout 
									semble aseptisés ! 
									Pour profiter de la vraie atmosphère de l’Outback  
									Australien, il faut s'arrêter à la 
									Stuarts Well Roadhouse aussi connue 
									comme la «Jim's place» et Jim a 
									beaucoup d'histoires à raconter.  |  |  |  
									|  |  |  |  
									|  | 
										
											
												| 
													
													Jetées pèle mêle au milieu 
													du désert, les billes du 
													diable défient le temps, la
													Devil’s Marbles 
													Conservation Reserve, 
													protège ces gros rochers 
													sphériques en granite rouge 
													dont la légende aborigène 
													nous apprend qu'il s'agit 
													des œufs du serpent arc en 
													ciel. 
													Terrain de jeux pour 
													grimpeurs en herbe, elles 
													offrent aux photographes 
													mille silhouettes aux 
													couleurs changeantes au fil 
													de la journée. 
													Un site à la 
													fois beau et mystérieux. |  | 
									
									 |  
									  |  |  
									|  |  |  |  
									|  | 
										
											
												| 
													
													Les « road train » 
													australiens sont aux 
													dimensions  du pays : 
													démesurés ! 
													Taillés pour avaler des 
													milliers de kilomètres sur 
													les routes goudronnées ou 
													des pistes rectilignes qui 
													séparent la côte sud du nord 
													ou la côte est de l’ouest de 
													l’Australie, les « road 
													train » que l’on croise 
													régulièrement dans l’Outback 
													sont des doubles ou des 
													triples remorques qui 
													peuvent atteindre les 200 
													tonnes, pour plus de 50 
													mètres de longs, 
													engloutissant des centaines 
													de litre de carburants. 
													Ils transportent du minerai, 
													du bétail, du carburant... |  | 
									
									 |  
									  |  |  
									|  |  |  |  
									|  | 
										
											
												|  |  | 
									
									Alors que le paysage change le long de la 
									Stuart Highway, le désert laisse la place à 
									la magnifique végétation tropicale, des 
									« gentils » illuminés ont habillé des 
									termitières, tout indique que nous 
									approchons du Top End. |  
												| 
									C'est aussi une région plus touristique et 
									comme l'hiver austral est la meilleur 
									période pour visiter cette région, ce soir 
									il y a affluence dans les campings. 
									Je me rabats sur le site du Elsey 
									National Park, qui abrite plusieurs 
									sources thermales et piscines naturelles 
									(aménagées), dont la Mataranka Thermal Pool, 
									qui attirent de nombreux voyageurs 
									souhaitant faire une halte au cours de leur 
									long voyage entre Darwin et Alice Springs. |  |  |  
												| Le camping est bondé, mais il a quelques 
									places libres sans électricité. Peu importe, 
									le site possède un resto, un bar et une 
									happy hour... bienvenue dans le tourisme de 
									masse! 
									Au petit matin, un Wallaroo s'invite 
									au petit déjeuner en passant la tête par la 
									porte latérale. Normalement c'est interdit 
									de donner à manger aux animaux sauvages... 
									mais bon, il a l'air plutôt sympa et pas si 
									sauvage que ça! 
									Le Wallaroo - Macropus robustus - est une 
									espèce de marsupial très courante sur le 
									continent australien. C'est un kangourou de 
									taille moyenne, d'où son nom qui est la 
									contraction de Wallaby et de kangourou. |  |  |  
									|  |  |  |  
									| 
									Nitmiluk National Park |  
									|  | 
										
											
												|  |  | 
												Le parc national de Nitmiluk, 
												une étendue de savane tropicale 
												traversée par certaines des plus 
												belles gorges du pays, également 
												connu sous le nom de 
												Katherine Gorges. 
												Le fleuve Katherine se fend un 
												chemin azur entre de hautes 
												falaises de grès, une succession 
												de treize gorges aux parois 
												abruptes et rougeoyantes. 
												Il est possible non seulement de 
												faire une croisière le long des 
												trois premières gorges mais 
												également de se baigner, ou de 
												pousser l’exploration un peu 
												plus loin en louant un canoë. |  |  |  
									|  |  |  |  
									|  | 
										
											
												| 
													
													Nitmiluk signifie « 
													l’endroit des cigales » en 
													Jawoyn mais à cette époque 
													de l’année la faune est 
													plutôt composée de hérons, 
													d’aigrettes, de tortues et 
													même quelques crocodiles… 
													Pas d’inquiétudes : ces 
													derniers sont des crocodiles 
													d’eau douce, « freshwater 
													crocodiles », ou plus 
													simplement « freshies », 
													considérés inoffensifs pour 
													l’homme.  
													
													Il est quand même préférable 
													de garder ses distances et 
													de ne pas trop les embêter… 
													et nous n'avons eu aucun 
													ennui ! |  | 
									
									 |  
									  |  |  
									|  |  |  |  
									|  | 
										
											
												| 
									
									 |  | 
									Les chauves-souris sont très nombreuses et 
									omniprésentes. C’est un spectacle 
									impressionnant car on peut voir une 
									vingtaine d’arbres dont les branches 
									croulent sous la chauve-souris. 
									
									Ces roussettes qui peuvent atteindre plus 
									d'1m d'envergure pendent en gigantesques 
									grappes, piaillant sans cesse, et s'éventant 
									de temps en temps avec leurs ailes de cuir. |  
									  |  |  
									|  |  |  |  
									|  | 
										
											
												| 
													
													En descendant du bateau, en 
													fin d'après midi alors que 
													les touristes ont déguerpi, 
													une maman kangourou et son 
													petit se montrent 
													particulièrement 
													disponibles. 
													Les femelles ne donnent 
													généralement naissance qu'à 
													un seul petit ; lorsqu'elles 
													sont jeunes, elles donnent 
													naissance à des femelles et 
													donneront naissance à des 
													mâles en vieillissant. On ne 
													connait pas la raison de ce 
													phénomène. 
													Le kangourou met au monde un 
													nouveau-né à l'état 
													d’embryon de 4 semaines, 
													puis il rampe sur la 
													fourrure de sa mère pour 
													rejoindre la poche 
													marsupiale (marsupium) 
													située sur le ventre. |  | 
									
									 |  
												| 
												Une fois dans la poche, le bébé 
												nu s'accroche à une tétine et ne 
												quitte plus son abri jusqu'à ce 
												qu'il soit capable de se nourrir 
												seul. Il sort la tête pour la 
												première fois de la poche vers 5 
												à 6 mois. 
												Il pèse alors environ 3,5 kg. Il 
												quitte la poche définitivement 3 
												mois après. Les kangourous 
												tètent leur mère jusqu'à l'âge 
												d'environ un an et ils sont 
												adultes à dix-huit mois. |  
									  |  |  
									|  |  |  |  
									|  | 
										
											
												| 
									
									 |  | 
									Ces très belles chutes d'eau, anciennement 
									connues sous le nom d'Edith Falls, 
									font également partie du Nitmiluk National 
									Park.  
									La partie inférieure des Edith Falls 
									est appelée la Lower Pool et forme 
									comme son nom l'indique une piscine 
									naturelle, très appréciée des visiteurs.  
									Pour rejoindre la partie supérieure, il faut 
									emprunter un sentier de 2,6 km qui propose 
									de très beaux points de vue sur les chutes 
									d'eau. |  
												| Le site est accessible depuis 
												une bifurcation de la Stuart 
												Highway à une quarantaine de 
												kilomètres au nord de Katherine. 
												De là, prenez la piste 
												goudronnée de 20km qui se 
												termine sur les chutes. |  
									  |  |  
									|  |  |  |  
									| 
									Kakadu National Park |  
									|  | 
										
											
												|  |  | 
												En prenant la direction du 
												parc national Kakadu, la 
												route traverse des étendues de 
												bush où trônent majestueusement 
												un florilège de termitières 
												géantes. 
												Des brumbies - chevaux 
												sauvages – moins enclins à se 
												laisser tirer le portrait que 
												ceux croisés au Kings Canyon. 
												Derrière les marécages et 
												l’herbe grasse, un soleil rouge 
												se reflète dans l’eau et colore 
												la terre. Un kangourou traverse 
												l’immense plaine humide avant la 
												nuit. Des oiseaux, parmi les 
												milliers d’espèces vivant ici, 
												viennent ajouter la dernière 
												rime à une poésie parfaite. Nous 
												sommes à Kakadu, le plus 
												vaste parc national d’Australie. 
												Au-delà de l’herbe sèche et en 
												deçà des rocs surplombant, dans 
												la chaleur étouffante, des 
												marécages aux tons marron, 
												tantôt jaunes.  |  |  |  
									|  |  |  |  
									|  | 
										
											
												| 
													
													L’eau est paisible, le 
													silence inquiétant. Seules 
													quelques mouches, 
													moustiques, taons et 
													libellules, viennent 
													interrompre l’ambiance. Et 
													pourtant, dans ces eaux 
													terreuses, vivent des 
													milliers de reptiles…  
													Un tour en bateau sur la 
													South Alligator River au 
													niveau de Yellow Water, 
													afin d’apercevoir les 
													quelques 6 000 crocodiles du 
													parc. Les plus grands, les 
													crocodiles d’estuaire appelé 
													Saltwater ou « Salties » qui 
													sont les plus dangereux et 
													qui n'hésitent pas à 
													attaquer l’homme, 
													mesureraient plus de cinq 
													mètres de long. 
													Voici 
													l’Australie ! Celle de 
													Crocodile Dundee, du bush, 
													et de l’aventure.  |  | 
									
									 |  
									  |  |  
									|  |  |  |  
									|  | 
										
											
												|  |  |  |  |  |  
												| Saltwater crocodile |  | 
												
												Martin-chasseur forestier |  | 
												
												Jacana à crête |  |  |  
									|  |  |  |  
									|  | 
										
											
												|  |  |  |  |  |  
												| 
												Aigrettes |  | Petit florilège d'oiseaux divers |  | 
												
												Ibis d'Australie |  |  |  
									|  |  |  |  
									|  | 
										
											
												|  |  |  |  |  |  
												| 
												
												Pygargue blagre |  | 
												
												Martin-pêcheur à dos bleu 
												ou 
												Martin-pêcheur azuré |  | 
												
												Martin-chasseur géant |  |  |  
									|  |  |  |  
									|  | 
										
											
												|  |  |  |  |  |  
												| 
												
												Pélican à lunettes |  | 
												Insectes & flore
												 |  | 
												
												Milan siffleur en pleine 
												action. |  |  |  
									|  |  |  |  
									|  | 
										
											
												| 
									Avec plus de 100 000 sites d’art rupestre, 
									l’Australie compte la plus riche collection 
									d’art pariétal du globe. Et Kakadu abrite 
									plus de 5000 sites répertoriés, mais 
									seulement deux sites sont ouverts au public 
									: Nourlangie Rock et Ubirr au 
									nord du parc. |  
												|  |  | 
									La civilisation aborigène ignore l'écriture. 
									Le savoir y est transmis par le biais de la 
									parole et de peintures rituelles réalisées à 
									des fins d'initiation. Les représentations 
									picturales, qui intègrent l'évocation du 
									Temps du Rêve, sont toujours interprétées 
									selon le niveau d'initiation de celui qui 
									peint et de celui qui regarde. |  |  |  |  |  
									|  |  |  |  
									|  | 
										
											
												|  |  | 
									Les fresques aborigènes que nous découvrons 
									sont remarquablement conservées, elles 
									peuvent dater de plus de 20 000 ans, les 
									plus récentes ayant moins d’une centaine d’années. 
									Ensuite, il faut grimper 
									au sommet des rochers d’Ubirr pour y 
									découvrir un panorama éblouissant. Des 
									plaines recouvertes d’une végétation 
									luxuriante et de nombreux points d’eau à 
									perte de vue.  |  |  |  |  |  
									|  |  |  |  
									| 
									Stuart Highway |  
									|  |  |  | 
									
									Dernière ligne droite de cette traversée 
									légendaire à travers « l’outback », 
									l’arrière-pays australien, à l’image de sa 
									démesure mais aussi de son âme. Du charme 
									tempéré d’Adelaïde à la chaleur tropicale de 
									Darwin, en roulant sur des lignes droites 
									qui n’en finissent plus, on est souvent pris 
									de vertige devant cette immensité. Ce n’est 
									pas simplement une route, c’est un passeport 
									pour une immersion au cœur de l'Australie et 
									d’une culture millénaire. Chaque kilomètre 
									est une succession de rencontres magiques : 
									chauffeurs de « road train », peintres 
									aborigènes, piliers de comptoirs,  
									cow-boys veillant sur un territoire grand 
									comme la France, ou chasseurs d’opales 
									composeront une fabuleuse galerie de 
									portraits inoubliables. |  |  
									|  |  |  |  
									| 
									Litchfield National Park |  
									|  | 
										
											
												| 
									Sur ma route, le parc national de 
									Litchfield vaut une bonne journée de 
									visite. Avec ses terres boisées luxuriantes, 
									ses chutes d’eau spectaculaires, ses 
									piscines naturelles étincelantes et ses 
									hautes termitières, il est devenu une 
									destination de plus en plus populaire depuis 
									Darwin. Il n’est qu’à deux petites heures de 
									route, ce qui est pratiquement la porte à 
									côté dans le Territoire du Nord. |  |  |  
												|  |  | 
									Un champ surréaliste de termitières 
									dites « magnétiques », semblables à 
									des pierres tombales, dont beaucoup 
									dépassent 2 mètres de hauteur. Des armées de 
									millions de minuscules termites les ont 
									construites sur un axe nord-sud pour 
									protéger l’intérieur du soleil brûlant. 
									Il y a aussi quelques termitières géantes 
									plus « classiques » ! |  |  |  
									|  |  |  |  
									|  | 
										
											
												|  |  | 
									Au milieu d’une dense forêt pluviale émerge 
									les Florence Falls, dotées d’une des 
									plus belles piscines naturelles qui, en 
									l’absence de crocodiles permet de se baigner 
									en toute sécurité. 
									Un Black-footed Rock Wallaby - 
									Petrogate lateralis –d’ordinaire plutôt 
									discret le jour, fait une apparition 
									furtive. La couleur de son pelage l’aide à 
									se camoufler au milieu des roches. |  |  |  |  |  
									|  |  |  |  
									|  | 
										
											
												|  |  | 
									Parmi les chutes les plus spectaculaires du 
									parc national de Litchfield,  les Tolmer 
									Falls dévalent deux escarpements avant 
									de plonger dans une magnifique piscine 
									naturelle. |  
												| 
									Plus plaisant, plus naturel, on s'y rend en 
									famille ou entre amis pour profiter de l'eau 
									et se rafraîchir, dans cette région très 
									chaude et humide qu'est le Top End. 
									Et parmi les spots les plus populaires pour 
									la baignade, on trouve les Wangi Falls 
									où en milieu de journée il est même 
									difficile de trouver un coin pour sa 
									serviette! |  |  |  |  |  
									|  |  |  |  
									| 
									Darwin |  
									|  | 
										
											
												| 
									Au bout de la Stuart Highway, à l’extrême 
									nord du pays, Darwin, la capitale du 
									Territoire-du-Nord, cultive son charme de 
									cité tropicale. 
									Active et cosmopolite, la ville autrefois 
									malmenée par l’histoire - en 1974, le 
									cyclone Tracy, sans doute l’intempérie la 
									plus légendaire du pays, frappe le jour de 
									Noël et détruit les trois quarts de la ville 
									et fait une soixantaine de morts - connaît 
									aujourd’hui l’une des plus fortes 
									croissances économiques du pays. 
									Ville au parfum exotique, entourée d’une 
									nature intense et luxuriante, elle est 
									géographiquement plus proche de la Papouasie 
									Nouvelle-Guinée et de l’Indonésie qu’elle ne 
									l’est de Sydney ou de Melbourne. |  
												|  |  | 
												Bienvenue au marché nocturne -
												Sunset Market - de 
												Mindil Beach à Darwin, où 
												l'on peut goûter aux saveurs de 
												la région Asie-Pacifique dans un 
												cadre tropical d’une chaleur 
												douce et une ambiance 
												décontractée. 
												
												Entre mai et octobre, en bord de 
												plage, les palmes des cocotiers 
												se balancent dans la lumière du 
												soleil couchant, l’odeur du 
												satay braisé et des nouilles 
												épicées flotte dans l’air et le 
												théâtre de rue et les concerts 
												animent la soirée. 
												Le passé tragique et le climat 
												intense de Darwin ne semblent 
												pourtant pas parvenir à affecter 
												l’atmosphère de la ville et les 
												états d’âme de ses habitants. Il 
												y règne une ambiance de détente 
												caractéristique des tropiques – 
												un monde où la nature passe la 
												5ème tandis que les humains 
												semblent vivre au ralenti ! |  |  |  
									|  |  |  |  
									|  | 
										
											
												| 
													
													Avant d’arriver à Darwin, 
													une halte s’impose au 
													Territory Wildlife Park, 
													qui présente dans un cadre 
													naturel des centaines 
													d’animaux australiens. 
													Le grand attrait du site est 
													l’aquarium. Traversé par un 
													tunnel transparent, il 
													permet d’admirer des raies, 
													des poissons-scies et 
													surtout des barramundis 
													- Lates calcarifer - un 
													poisson de table 
													emblématique et vénéré comme 
													une marque australienne par 
													excellence. Son nom est 
													dérivé d’un nom aborigène de 
													la région de Rockhampton 
													dans le Queensland 
													australien signifiant 
													poisson aux grandes 
													écailles... tandis qu’un 
													autre bassin permet un face 
													à face plutôt 
													impressionnant  avec un 
													crocodile marin de près de 4 
													m de longueur !... |  | 
									
									 |  
												| 
									
									Grèbe australien & divers |  
									  |  |  
									|  |  |  |  
									|  | 
										
											
												|  |  |  |  
												| Barramundi 
												& divers |  | Saltwater Crocodile |  | Rainette |  |  |  
									|  |  |  |  
									|  | 
										
											
												|  |  |  |  
												| Dingo |  | Rapaces |  | Balbuzard pêcheur |  |  |  
									|  |  |  |  
									|  | 
										
											
												| 
									
									 |  | 
									Dans cette région, la « crocodile 
									industrie » fonctionne à plein régime et 
									on ne compte plus les parcs spécialisés dans 
									l’exhibition du fameux reptile ou les 
									croisières de style « jumping crocodile », 
									le tout hautement touristique et qui vaut le 
									détour uniquement pour se convaincre une 
									fois pour toutes que la baignade n’est pas 
									la meilleure activité locale.  
									Et loin de l’atmosphère onirique et poétique 
									des récifs coralliens, le plein centre-ville 
									de Darwin offre quant à lui une expérience 
									aussi spectaculaire que pathétique de 
									l’animal le plus emblématique du nord 
									tropical : le crocodile marin appelé 
									Saltwater ou « Salties ». |  
									  |  |  
									|  |  |  |  
									|  | 
										
											
												| 
													
													Crocosaurus Cove, un 
													parc animalier entièrement 
													dédié au reptile aquatique, 
													propose non seulement 
													d’observer les crocodiles 
													dans leurs aquariums, mais 
													aussi d’assister à leurs 
													repas ou d’embarquer à bord 
													d’une cage de verre qui sera 
													alors immergée dans l’un des 
													bassins pour un face à face 
													sans risque avec un vieux 
													crocodile que les soigneurs 
													doivent titiller avec une 
													perche pour qu’il fasse 
													honneur à sa réputation 
													d’agressivité. 
													Visiblement, il a compris 
													depuis longtemps qu’il ne 
													mangera pas le « fat boy » 
													pourtant bien appétissant 
													qu’on lui propose 
													faussement ! |  | 
									
									 |  
												| La
												
												« noctural house » est 
												particulièrement intéressante 
												mais pour les ophiophobes - ceux 
												qui ont peur des serpents, comme 
												Indiana Jones et moi - la visite 
												peu quand même être pénible. |  
									  |  |  
									|  |  |  |  
									|  | 
										
											
												| 
									
									 |  | 
									Au bout de la route, il y a les arches 
									paraboliques de la cathédrale St. Mary 
									Star of the Sea construite en 1962 qui 
									confirme que 
									Darwin est bien tournés vers la mer. 
									L’aspect culturel de Darwin se découvre 
									aussi dans les salles du très beau Museum and Art 
									Gallery of the Northern Territory (compter 
									une bonne demie-journée!). 
									Parmi ses expositions permanentes, des 
									collections d’art aborigène mais aussi 
									d’œuvres en provenance de Malaisie et du 
									Timor, et des exhibitions naturalistes sur 
									la géologie, le climat, la faune et la flore 
									du Territoire du Nord. |  
												| La touche « only in 
									Darwin » provient quant à elle de la salle 
									dédiée au passage du cyclone Tracy, et bien 
									sûr de Sweetheart, cet énorme 
									crocodile empaillé qui trône maintenant 
									fièrement au musée. Malheureusement les 
									photos sont interdites. |  
									  |  |  
									|  |  |  |  
									| 
 |  
									|  |  |  |  
									|  | 
									Cette Australie de l’intérieur est celle des 
									vastes étendues désertiques rouges, des 
									kangourous, des « road trains », ces 
									interminables camions, et des « road 
									house », ces relais-service perdus au milieu 
									de nulle part. 
									Indissociable de l’identité australienne, l’Outback, 
									cet arrière-pays semi-aride, constitue ainsi 
									le symbole d’une Australie à la nature 
									démesurée où trône Uluru, le fameux rocher 
									monolithique, emblème de tout le pays et 
									destination touristique incontournable. 
									Le désert est aussi celui des Aborigènes et 
									de leur Dreamtime. |  |  
									|  |  |  |  
									| 
 |  
									|  |  |  |  |